Fashion Revolution Week : changeons notre regard sur la mode
Du 22 au 28 avril, c’est la Fashion Revolution Week ! Kesako ?
La Fashion Revolution #fash_rev_france, c’est la semaine durant laquelle les acteurs de la mode éthique sensibilisent le grand public aux enjeux liés à l’industrie de la mode.
Slow fashion, fast fashion, pollution, conditions de travail… Tous ces thèmes sont abordés et visibilisés pour faire changer les mentalités et les modes de consommation. On vous en dit plus !
Histoire de la Fashion Revolution Week
24 avril 2013 – Dacca – Bangladesh
L’usine de textile Rana Plaza s’effondre sur elle-même, faisant 1 127 mort·es et plus de 2 000 blessé·es. C’est le quatrième plus grand désastre industriel de l’histoire du capitalisme, mais aussi le symbole des abus des grandes marques de mode et des effets délétères de la Fast Fashion.
À la suite de cette catastrophe, le mouvement Fashion Revolution est né. C’est un mouvement mondial à but non lucratif, représenté par la Fashion Revolution Foundation et Fashion Revolution CIC.
Déployée dans plus de 100 pays, Fashion Revolution se bat pour faire évoluer toute l’industrie de la mode, vers un mode de consommation plus responsable. Chaque année, l’association organise des événements pour faire connaître les enjeux liés à la mode et accélérer la prise de conscience des consommateur.ices.
Transparence dans la chaîne d'approvisionnement, conditions de travail dignes et rémunérations éthiques sont au cœur du projet.
L'organisation est aujourd’hui financée par des fondations privées, des subventions institutionnelles, des organisations commerciales et des dons de particuliers. Somers et de Castro ont lancé le hashtag #WhoMadeMyClothes en 2014, qui dénonce le manque de transparence des marques et le manque d’informations du public sur les conditions de travail.
Slow fashion : la réponse de Fashion Revolution aux conséquences de la fast fashion
RALENTIR !
La slow fashion, c’est produire moins, mais produire mieux.
Selon les personnes affiliées à la Fashion Revolution, la slow fashion est la meilleure réponse aux dégâts humains et écologiques générés par l’industrie de la mode « traditionnelle ». Alors, en quoi ça consiste ?
La slow fashion prônée par Fashion Revolution s’oppose à la fast fashion. Logique, n’est-ce pas ?
En soi, la slow fashion est un mouvement qui promeut une mode respectueuse de l'environnement, des travailleur.euses et du vivant. Pour la mettre concrètement en action, il suffit de limiter ses achats pour consommer moins, mais mieux.
La slow fashion, c’est :
· Des vêtements fabriqués à partir de matières à faible impact environnemental ;
· Un mode de consommation raisonné ;
· Des entreprises qui fabriquent des vêtements en offrant des conditions de travail et une rémunération dignes aux travailleur.euses.
· Une production raisonnée (pas de surstock, ni de gâchis).
La Slow Fashion, ça coûte cher ?
Lorsqu'on parle de mode éco-responsable, la question du prix revient souvent. En effet, un vêtement éthique coûte plus cher qu’un vêtement issu des industries fast fashion.
Mais ! Si l’on additionne le prix de tous les vêtements fast fashion achetés au cours de votre vie (vêtements que vous avez jeté ou donné parce qu'ils étaient abîmés ou parce que vous ne les portiez jamais), on arrive vite à des sommes conséquentes. D’autant qu’en moyenne, les habits issus de la fast fashion ne peuvent être lavés que 10 fois avant d’être en mauvais état.
À titre d’exemple, selon une étude réalisée en France par Eurostat en 2019, chaque personne a dépensé 670 € en vêtements sur l’année. Comme quoi, même la fast fashion peut coûter cher.
À l’inverse, un vêtement slow fashion est choisi longuement, avec amour. C’est une décision maturée, qui vous assure de porter longtemps cet habit. D’autant que sa durée de vie sera bien meilleure.
Par ailleurs, le prix des vêtements de mode éthique se justifie amplement :
· Juste rémunération des personnes qui fabriquent les vêtements ;
· Bonnes conditions de production : savoir-faire, lieu de production sécurisés ;
· Choix de matières premières de meilleure qualité.
Comment aller vers une mode éco-responsable ?
Vous l'aurez compris, il n’est pas forcément nécessaire d'arrêter totalement de consommer. Les questions à se poser sont plutôt : "Est-ce qu’acheter ce nouvel habit me rend vraiment heureux.se ? En ais-je besoin ? Quels sont les impacts de cet achat ?".
En répondant honnêtement à ces questions, vous avez beaucoup de chances de consommer de façon éco-responsable. Consommer en accord avec nos valeurs engendre une consommation modérée, et aide à se libérer du consumérisme.
Avoir un dressing minimaliste ( lien vers l’article : le guide du minimaliste ) et acheter uniquement ce dont on a vraiment envie/besoin, c'est ça la vraie révolution.
Quelles sont les caractéristiques d’un vêtement éthique ?
Plusieurs spécificités sont à considérer lorsque l’on cherche à avoir une garde-robe éthique :
· Les matières utilisées : un vêtement éthique est fabriqué avec des matériaux sains et écologiques. Coton bio, tencel, chanvre, laine upcyclée, cuir upcyclé, cuir végétal, matières recyclées… Les alternatives aux matières plastiques et synthétiques sont nombreuses. De plus, le traitement et la coloration doivent avoir le moins d’impacts possibles sur la Nature.
· Les conditions de travail : pour être éthique, un habit doit avoir été fabriqué sur un lieu de production qui offre aux travailleur.euses des conditions de travail favorables. Ainsi, le lieu de production doit être sécurisé et les horaires de travail doivent être raisonnables.
· La rémunération des salarié.es : un vêtement éthique doit avoir été produit par des personnes qui perçoivent une rémunération juste. C’est aussi pour cela qu’il est généralement plus cher !
· La localisation : si possible, il est préférable d’acheter des vêtements qui ont été produits localement, made in Europe ou made in France. En effet, l’impact carbone de ces derniers en sera considérablement réduit. Par ailleurs, les conditions de travail en France et en Europe sont souvent plus humaines que dans certains pays où l’industrie textile « classique » s’est implantée.
· La seconde main : un vêtement de seconde-main n’a aucun impact sur la planète, les humains et le vivant ! Considérant qu’il a déjà été produit, son achat n’entraîne aucune production de gaz à effet de serre et aucun abus social.
Quelles sont les actions menées par Altermundi pour répondre aux demandes de Fashion Revolution ?
Altermundi sélectionne uniquement des vêtements qui répondent aux critères de la mode éthique et écologique. Le process Altermundi avant de référencer des articles en boutique ? Nous proposons uniquement des vêtements :
· Fabriqués à partir de matières premières rigoureusement sélectionnées : coton biologique, upcycling, zéro déchet, Vegan, matériaux renouvelables ;
· Issus de méthodes de fabrication éthiques, qui respectent les humains, la planète et le vivant ;
· En provenance de lieux de production les plus locaux possibles.
Notre engagement est simple : vous proposer des vêtements de marques dont la chaîne de valeur (supply chain) respecte l’Humain et la planète.
Ainsi, parmi les références Altermundi, vous pourrez retrouver :
· Ecoalf
· Veja
· Et bien d’autres…